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 Quand Eva réflechit sur elle-même.

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Grenat

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MessageSujet: Quand Eva réflechit sur elle-même.   Quand Eva réflechit sur elle-même. Icon_minitimeDim 14 Jan - 16:14

[NB : Ce questionnaire a été rédigé il y a deux mois, avant qu'Eva n'emprunte la voie de Caïn... certains éléments ont pu s'en retrouver relativisés.]

Vie Humaine

L'Enfance (1894-1904)

L'enfance est une étape cruciale dans le développement de tout être humain. L'éducation reçue de nos parents, leurs sentiments à notre égard, nos amis, les expériences vécues en ce bas âge nous affectent tous, même si quelques fois nous en sommes inconscients.

1. En quelle année êtes-vous né, où êtes-vous né et en quelles circonstances ? Quel est votre nom et votre prénom ?
Je suis né le 21 Décembre 1894, à Saint-Pétersbourg, dans l’immense manoir familial, un mois et demi après l’avènement au pouvoir du Tzar Nicolas II, grand autocrate comme son père. Son mariage avec la princesse de Hesse Darmstadt Alexandra a provoqué un vif émoi dans ma famille. Ma naissance a donc était perçu comme une bénédiction et une grande fête a été organisée pour l’occasion. Ma mère m’a raconté qu’une colombe s’était posé sur la fenêtre juste après qu’elle eut accouchée… A l’époque, elle prit cela pour un signe joyeux.

2. Décrivez votre famille immédiate. Qui étaient vos parents, vos frères et soeurs (si vous en aviez) ? Quelle relation, étant enfant, avez-vous eu avec chacun d'eux ? Est-ce qui leur est arrivé quelque chose de spécial durant votre enfance ?
Ma famille, une branche éloignée des Holstein-Gottorp, descendait par alliance des prestigieux Romanov, tzars de la grande Russie. Mon père, Dimitri, était Duc de Petrograd, et ma mère Iéna était donc Comtesse de Holstein. J’étais fille unique. De toute façon notre lignée n’avait plus rien de l’importance et du prestige qu’elle avait connu jadis. Pourtant mes parents tenaient à me faire apprendre toute la noblesse que nous représentions. Leur éducation était dure et sévère mais complète. Malheureusement mon statut de jeune fille m’empêchait de faire vraiment tout ce dont j’avais envie. Il n’empêche que l’importance du Sang, de la supériorité d’essence, et de la fierté m’ont toujours été enseignées, et ces considérations ont rythmé mes conceptions durant toute ma vie.

3. Quel genre d'école primaire fréquentiez-vous ? Comment vous comportiez-vous ? Avez-vous bien réussi ? Avez vous des anecdotes concernant vos études primaires ?
Jamais mes parents n’auraient accepté de m’envoyer dans une école. J’ai eu le droit aux meilleurs percepteurs dans de nombreuses matières. Cependant mes parents refusaient d’écouter les remarques de ceux-ci quand ils s’offusquait de réflexions que je leur adressais. Je disposais d’une donc d’une très grande liberté… j’ai toujours considéré mes maître comme des vieillard imbu d’eux même, bien peu à même de comprendre tout les efforts que je méritais de leur part…

4. Décrivez vos amis et compagnons qui ont marqués votre enfance.
J’étais seule, pour la grande partie de mon enfance. J’ai bien joué avec ma chère cousine Anna à un moment ou à un autre ; mais rapidement nos intérêts ont divergés. Elle n’appréciait pas beaucoup ce que je faisais aux oiseaux ; pas plus que de rester dans la grande bibliothèque à parler avec les livres. Pour le reste, je voyais parfois certains membres éloignés de ma famille, mais je n’ai jamais eu aucune expérience particulière d’intimité avec eux.

5. Racontez le souvenir qui vous revient tout de suite en tête lorsque vous pensez à votre enfance.
Je suis dans le jardin du domaine, en Eté… je dois avoir 5-6 ans. Et je regarde ce petit oiseau aux plumages colorés qui s’agitent sans but devant moi. Il est si beau, si fragile…. Si inutile aussi. Je crois que c’est quand j’ai refermé ma main avec force sur lui que j’ai découvert la mort. Rien n’avait changé. Juste qu’il n’était plus là. Tout cela n’avait pas beaucoup d’importance de toute façon, pas plus à l’époque que maintenant. Mais je crois que cette simple considération a bouleversé ma vie, je regardais tout chose, humaine ou non, avec un regard différent.
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Grenat

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MessageSujet: Re: Quand Eva réflechit sur elle-même.   Quand Eva réflechit sur elle-même. Icon_minitimeDim 14 Jan - 16:14

L'Adolescence (1904-1911)

L'adolescence est une étape cruciale, au même titre que l'enfance, dans le développement de l'être humain. C'est une période d'extériorisation pour plusieurs, leur premier contact avec une vie sociale plus intense, les premiers amours, les ami(e)s, etc.

1. Votre adolescence fut sûrement marquée par des ami(e)s qui vous étaient cher(e)s Décrivez vos ami(e)s et compagnons (compagnes) et les relations qui vous unissaient.
L’adolescence fut un peu moins ennuyeuse que mon enfance. Mes parents me permirent de sortir un peu plus, et je pu même rencontrer quelques jeunes gens de mon âge lorsque nous nous rendîmes à la cour de l’Empereur. Malheureusement je ne me souviens plus de leur nom, à l’heure actuelle. Nos jeux n’étaient pas très évolué, mais je sais que nous étions tous de bonnes familles. Je crois même que c’était ce seul aspect qui nous liait, car autrement nous nous disputions fréquemment. Parfois nous parvenions même à échapper à la surveillance des adultes pour nous éclipser dans les caves avec l’un ou l’autre de ces jeunes serviteurs roturiers stupides…et si naïf. Ils étaient vraiment à notre botte ces larbins, quelle déchéance.

2. Décrivez vos premières expériences amoureuses [et non vos relations sexuelles].
J’ai beaucoup joué avec les petits pages… ils ne pouvaient rien me refuser, s’ils ne voulaient pas avoir d’ennui… mais je ne me souviens pas avoir connu quoique ce soit de vraiment intense ; je trouvais tout le monde exceptionnellement bêtes, y compris mes compagnons nobles… Je me sentais incomprise ; il n’aimait pas écouter ou lire les livres, et mes sujets de discussions ne plaisaient à personne. Je me suis surtout inventée de nombreuses histoires, de princes et d’aventures…

3. Comment se comportait votre famille durant votre adolescence ? Croyez-vous avoir été assez entouré ? Croyez-vous avoir été étouffé ?
Je n’ai jamais beaucoup vu mes parents pendant cette période ; je crois avec du recul qu’ils étaient très préoccupés par les menaces qui commençait à peser sur le régime, et par la guerre. La liberté qu’il me laissait était compensé par la sévérité de mes nouveaux percepteurs, qui me suivaient partout (enfin c’était l’impression que j’avais). Ils profitaient de l’absence de mes parents pour me mener la vie dure (je leur rendait bien quand mes parents étaient présent par contre… et plus d’un ont vu leur carrière brisée, à la suite d’une de mes plaintes). Il y eut des disputes et des fugues mémorables oui… mais mes parents n’en tenaient pas vraiment compte.

4. Est-ce que des conflits sont survenus entre vous et les membres de votre famille ? Si oui, décrivez-les.
Inutile de m’attarder sur ce point.

5. Quel genre d'école secondaire fréquentiez-vous ? Comment vous comportiez-vous ? Avez-vous bien réussi ? Avez vous des anecdotes concernant vos études secondaires?
Je crois que vous n’avez toujours pas compris quelle genre de vie je vivais…Mais ce qui est ressortit des mes études, fut une grande capacité de lecture ; un appétit dévorant en fait. J’étais particulièrement doué en Littérature, en Théologie, en Histoire, et en Poésie.

6. Aviez-vous un surnom ? Si oui, quel était-il ? Comment vous sentiez-vous face à ce surnom? Que représentait-il?
Je n’ai jamais vraiment eu de surnom. Pour mes parents j’étais « leur petite princesse »... ou éventuellement Evichka. Pour la plupart des autres personnes que j’ai rencontré, j’étais tout simplement « Mademoiselle Eva ». Pour être honnête tout cela ne me faisait ni chaud ni froid : je m’inventait mille noms, et mille surnoms, en toute tranquillité.

7. Quels étaient vos loisirs durant votre adolescence? Quels sports pratiquiez-vous et à quel niveau ?
Mes loisirs étaient assez limité, malheureusement. J’ai fait un peu d’équitation, et je lisais beaucoup. Mais à mon grand regret, il n’y avait aucun sport qui convenait à une jeune fille de haute famille comme moi, d’après mes parents. J’aurais beaucoup aimé faire de l’escrime pourtant. Je m’y suis entraînée quelquefois en cachette, mais jamais de façon trop sérieuse.

8. Décrivez le souvenir qui vous reviens en tête lorsque vous pensez à votre adolescence.
Un jour, j’étais seule avec un page, dans une des caves du palais impériale. Nous flirtions un peu, mais je le trouvais bien sûr de lui, et cela m’agaçait au plus haut point. Il ne voulait pas comprendre qu’un ravin infranchissable nous séparerait à jamais. Je lui posait donc effrontément la question suivante « Alors quelle est la différence physique la plus importante entre toi et moi ? ». Il me répondit, hilare, « Ben j’ai des couilles, et pas toi ! » (oui, l’éducation n’était pas leur fort à ces pauvres garçon, mais c’était aussi pour ça que nous nous amusions avec eux…). Sur quoi je lui répondis : « Certes non, mon cher, ça c’est un détail. La différence c’est la couleur de notre sang. Veux-tu que je te le prouve ? » Il acquiesça, et je sentis qu’il croyait vraiment que j’allais me percer la peau pour en faire perler une goutte de sang. Ma réaction fut tout autre, je l’emmenais avec moi dans le palais, jusqu’à trouver un garde ; et la j’annonçais qu’il avait essayé de m’embrasser de force, et qu’il fallait le punir. Le garde me reconnu instantanément, et décocha une coup de poing mémorable dans le ventre du pauvre garçon, me demanda aussitôt si cela me convenait. Je lui répondit par l’affirmative, et alors qu’il s’éloignait, j’expliquais au garçon qui ahanait au sol : « Vois-tu ? Si j’avais voulu, tu aurais pu ne pas avoir plus de couilles que moi… un simple mot, et ce garde, par égard pour mon sang, te les aurait fait arracher… amusant, non ? » Et je le plantais là. Mes ami(e)s de l’époque rirent beaucoup à cette histoire…
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MessageSujet: Re: Quand Eva réflechit sur elle-même.   Quand Eva réflechit sur elle-même. Icon_minitimeDim 14 Jan - 16:15

Le Jeune Adulte (1912 et particulièrement de 1917 à 1918)
Entre l'adolescent et l'adulte mature se dresse une barrière qui souvent est difficile à passer. C'est le moment des déchirements. On passe d'un monde où vous n'aviez pas à penser à demain et un autre où l'on vous demande de vous comporter de manière descente. C'est une étape importante, l'élan vers votre vie adulte.

1. Lorsque vous avez quitté le domicile familial, où avez-vous habité et avec qui ? Comment vous entendiez-vous avec vos colocataires ?
Ce genre de question n’avait pas vraiment cours à l’époque. J’ai vécu chez mes parents jusqu’en 1917. La demeure familiale était suffisamment grande pour me laisser toute mon indépendance (à relativiser puisque de nombreux serviteurs étaient à mon service.). Au moment de la révolution bolchevique, quelque mois après la mort de ma mère, d’une maladie incurable, mon père et moi-même, nous expatrièrent à grands renforts de regrets, pleurs et promesses, en Suède, à Stockholm plus exactement. Nous vécûmes dans un appartement assez grand, finalement, mais je ne pouvais plus supporter de ne pas avoir de grands jardins comme dans notre domaine d’autrefois.

2. Décrivez vos relations avec votre famille durant cette étape de votre vie.
Les relations que j’entretenais avec mon père se tendirent particulièrement à cette époque. Lui, qui m’avait toujours laissé la plus grande des libertés se retrouvait en permanence sur mon dos. J’acceptais très mal la dépression qu’il faisait à cause de la mort de ma mère, et lui reprochait d’avoir laisser tomber l’esprit noble de notre famille. De dispute en dispute je m’écartais le plus possible de lui, jusqu’à entrer en tant qu’interne à l’Institut Privé de Théologie de la ville hanséatique de Visby (Gotland). Cela me permis de m’éloigner et je le vis à partir de ce moment de moins en moins.

3. Comment réussissiez-vous à subvenir à vos besoins ? Quels étaient vos revenus ?
Mon père m’avait ouvert un compte largement fourni à notre arrivée en Suède, et malgré tous nos différents, il ne changea jamais son testament qui était forcément en ma faveur. Je pu donc utiliser toute ma vie durant les effroyables ressources de ma famille, et même en en dilapidant une grande partie pour des raisons diverses, je m’y un temps infini avant de les épuiser.

4. Décrivez vos amis et les relations avec eux durant cette étape de votre vie.
A l’institut je ne me faisais pas que des amis, c’était même le contraire. Mon arrogance les énervait tous, mais j’étais persuadée de mon bon droit, et de ma supériorité naturelle. A plus d’une reprise on me menaça d’être renvoyée, et seul ma richesse et celle de mes parents, généreux donateurs, dissuadèrent le doyen. Je me liais cependant avec deux jeunes allemand de mon âge, venu étudier eux aussi en Suède. Franz Buchenbrucks, et Amelia Zweig, me font très rapidement savoir qu’ils comprennent parfaitement mon point de vue. Ensemble nous dissertons des heures durant sur la lâcheté de la France et de l’Angleterre, sur la défaite de l’Allemagne en 18, et sur des sujets théologiques et philosophiques de plus en plus complexes et extrêmes. On aurait pu croire que les oppositions entre nos pays dans le passé n’aiderait pas un tel rapprochement, mais finalement nos personnalités permirent un rattachement intéressant. Nous étions suffisamment dominateurs et violents pour arrêter d’être ennuyer par les autres étudiants, et notre petite confrérie secrète se réunit dans la bibliothèque, la nuit afin d’échafauder des plans ou de découvrir toujours plus de pans intéressant de l’Histoire.

5. Quels loisirs pratiquiez-vous durant cette période de votre vie ? Quels sports pratiquiez-vous et à quel niveau ?
C’est à cette époque que je commençais à me fasciner par tout ce qui toucher à l’occultisme ; mes études de théologies étaient une mine de voies à explorer, en ce sens. Franz et Amelia connaissaient la même passion et ce fut notre principal lien lors de nos premières rencontres. Par la suite, Franz m’enseigna enfin l’escrime, et je participais plus généralement à des randonnées nocturnes intenses et éprouvantes avec mes deux amis quand nous faisions le mur pour aller visiter les recoins de l’île.

6. Décrivez une journée typique de cette étape de votre vie.
Les cloches résonnent dans nos dortoirs de 4. Nous devons nous rendre à la chapelle pour les Mâtines, puis nous prendrons notre petit-déjeuner dans l’immense réfectoire, avec les quelques deux cents autres étudiants. La matinée est consacrée aux études des textes sacrés, ou historiques. Après un repas solide, nous pourrons consacrer notre après-midi à nos projets d’études personnels, ou à des travaux encadrés par nos enseignant. Les Vêpres sont elles aussi obligatoire. Dans tous les cas notre soirée es libre, et la plupart d’entre nous aspirent donc à de tranquilles balades dans le grand parc, ou à une visite rapide à Visby… Le couvre-feu permet la victoire des ténèbres à peine une heure après le repas du soir, aux environs de neuf heure du soir. Tout le monde doit alors être couché, mais les plus indiscipliné d’entre nous, on bien prit soin de conserver des bougies ou de petites lampes à huiles, pour continuer des activités largement moins appréciées de nos professeurs : flirt, visite de la bibliothèque, jeux divers, escapade nocturne…

7. Décrivez le souvenir qui vous revient en tête lorsque vous pensez à cette étape de votre vie.
Alors que nous sommes une nouvelle nuit calfeutré dans la bibliothèque de l’institut, je fais part d’une réflexion à mes amis. « Le plus grand pouvoir se trouve dans ces livres. Le savoir… Quand on sait, rien ne devient impossible. Il s’agit d’en connaître plus que l’autre, et la domination se fait d’elle même, encore plus naturellement que par le sang ! Et ce quelque soit l’aspect de la vie en question… Voilà pourquoi des lieux comme ceux-ci ne devraient être réservés qu’à l’élite des hommes. La masse est dans l’incapacité de gouverner si elle n’est pas dominé. Cela n’amènerait que l’anarchie, et le chaos… Tout ce que je redoute, tout ce que l’Homme devrait redouter. ». Amelia me sourit et acquiesce, quant à Franz, il réfléchit un instant avant d’énoncer : « Je suis d’accord….mais tu te trompes sur un point… Le savoir n’est pas dans ces pauvres ouvrages… Il est là.. » De son index il se tapote la tempe, puis avec un rictus qui annonce l’arrivée d’une preuve irréfutable, il s’empare du livre qu’il vient de finir, et y met le feu avec son briquet. « Voilà, nul autre ne saura plus ce que moi je sais maintenant… Le Pouvoir par le Savoir. » Fascinés, nous regardons tous le livre se consumer doucement sur le vieux dallage de pierres grises.
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MessageSujet: Re: Quand Eva réflechit sur elle-même.   Quand Eva réflechit sur elle-même. Icon_minitimeDim 14 Jan - 16:16

L'âge Adulte (1918- …)
C'est le moment de votre vie où les tumultes des années passées commencent à se calmer. Vous aurez souvent un emploi stable, peut-être un(e) conjoint(e) et/ou des enfants. C'est l'apogée de votre puissance physique.

En 1921, à la mort de mon père, je ne sentais vraiment plus le besoin de rester en Suède, et encore moins à l’Institut de Visby. Après mettre m’y d’accord avec Franz et Amelia, je me rendis en leur compagnie en Allemagne. Grâce à l’héritage de ma famille, je m’achetais un petit manoir dans la Schwarzwald, et Franz me permit d’intégrer comme assistante la Faculté de Théologie de Stuttgart, où son père enseignait. C’est à cette époque que je fis la rencontre de Wilhelm Adon Von Froberger, un homme fascinant. A travers Amelia, je me rapprochais de mouvement minoritaire anti-français et anti-communiste qui commençait à devenir actif au sein du Campus. Von Froberger était le chef de file de cette mouvance, et il m’accueillit avec plaisir à ses réceptions tardives. J’étais surtout attiré par le fait qu’il désirait avant tout l’action, et ne tergiversait jamais. J’étais particulièrement impressionnée par sa culture et ses réflexions théoriques, même si parfois il me semblait être en grand décalage avec le reste de l’humanité. Il me semblait qu’il ne pensait définitivement pas de la même façon que ses contemporains, qu’ils savaient des choses que j’ignorais. Je crois que cette fascination était réciproque, car bien vite il abandonna la plupart de ses projets pour se consacrer à nos longues discussions qui duraient toute la nuit. Amelia en tira une grande jalousie, mais je ne le compris que bien plus tard. Von Froberger me fit de plus en plus participer à son mouvement et à ses activités… jusqu’à mon étreinte.
Pendant 12 ans, jusqu’en 1935, mon sire s’attacha à m’expliquer les bases du monde vampirique… mais déjà ma vision de ma vie passée et de ma non-vie future se faisait plus floue. Grâce à ses contacts dans l’aristocratie allemande, il me permit de le rejoindre dans la très secrète et active Société de Thulé. J’opérais ce rapprochement à peu près en même temps que celui avec le NSDAP. Je servais de référence en matière d‘occultisme et d’érudition, surtout dans le cadre théologique. Mes croyances religieuses me marginalisèrent au sein de la Société malgré le soutien inconditionnel de mon sire. Et après mon départ en mission pour le compte de la Loge en 1938, je ne revins plus jamais en Allemagne. Cette expérience occulte fut l’une des plus enrichissante de mon existence : j’eu accès à cette époque à des ouvrages que tout le monde pensait détruit ou disparu, et qui ne tardèrent pas à l’être vraiment.


>>> Décrivez le souvenir qui vous revient en tête lorsque vous pensez à votre vie adulte.
Si l’on excepte le souvenir unique que m’a laissé mon étreinte, je me souviens de cette réponse que me donna Von Froberger lorsque je lui demandais ce qui pouvait distinguer l’Homme de l’Animal quand le premier se comportait de façon bestiale : « Je pourrais te répondre le remord, ou la satisfaction…. Ou même la conscience de lui même et de son acte… mais nous serions encore loin du compte. Non, la vérité c’est que l’homme n’est jamais bestial. En agissant de façon différente que ce que ses contemporains attendent de lui, il contribue seulement à élargir la définition de l’Humanité, et du comportement de l’homme. Aucun homme n’est inhumain, mais leur statut peut-être transcendé par leurs actes. La conscience de lui même et du regard des autres est une fatalité dont l’Homme ne peut se débarrasser qu’en enterrant définitivement sa Raison. L’Humanité est le propre de l’Homme, et tout comme il ne peut s’identifier à l’Animalité, je crois qu’aucun autre être ne pourra jamais s’accorder trop longtemps à son Humanité… ». La fin de son discours m’avait apparu particulièrement obscur, même pour un homme aussi bizarre que Wilhelm, mais depuis… chaque jour qui passe me révèle un peu plus sa pertinence.
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MessageSujet: Re: Quand Eva réflechit sur elle-même.   Quand Eva réflechit sur elle-même. Icon_minitimeDim 14 Jan - 16:16

Existence Mortelle & Vampirique

1. Etiez-vous un être religieux ? Elaborez. Quelles étaient vos croyance ? Qu'est-ce qui avait favorisé le développement de telles croyances ?
C’est exact…. J’ai pendant longtemps était très chrétienne. L’orthodoxie de la Russie fut ma première religion et je fut élevé dans le respect de ses codes et principes ; puis une fois en Allemagne je me rapprochais du Catholicisme. Un Catholicisme assez dur et morbide quand j’y repense… En fait je crois que peu m’importait les formes religieuse pour pouvoir trouver Dieu.. j’étais bien plus fascinée par les symboles et les interprétations des vieux textes… à partir de 1923 je me suis d’ailleurs de plus en plus tourné vers des écrits apocryphes. De ce côté là, et après avoir consulté de nombreux textes très anciens rattachés au courant Gnostique, je me suis considérée comme une Néo-Gnostique. L’idée du Salut de certains Elus par le Savoir et la découverte des Secrets, de Dieu et de Jésus (Euangelion en grec, ou « bonne nouvelle ») m’a toujours séduite. Surtout que cela correspond bien à mon idée d’inégalité par essence des êtres vivants (ou mois vivants…). La croyance en un Dieu unique bienfaiteur de l’Humanité ou en tout cas d’une de ses franges la plus digne, prit un sérieux coup avec ma découverte du Monde des Ténèbres… mais j’ai essayé de me rattacher à l’idée de Divinité, et mes recherches m’orientèrent sur la volonté de découvrir la nature réelle de ce que certains appelait (et appelle toujours) « notre malédiction ». Mes croyances ont largement évolué et se sont diversifiées et fractionnées, mais disons que j’ai toujours aimé reconnaître l’existence d’une entité totale et entière, transcendante, qui n’avait pour autant rien à faire de l’Humanité, et peut-être à peine plus des Caïnites…

2. Quelle à été votre plus grande qualité ? Elaborez.
Sans conteste le courage et la ténacité. Le premier s’est même largement mué en témérité… Mais je crois que mon sentiment de supériorité à l’égard de la masse des mes contemporains, d’abord du à mon sang, puis à la qualité de ma connaissance, et enfin au niveau de ma réflexion sur l’existence… s’est aussi associé avec l’absence de la crainte de la Mort… que je concevais comme libératrice… Quelle ironie. Cette qualité m’a amené mes plus grandes victoires, et mes meilleurs expériences, mais elle m’a également infligé les pires souffrances, que ce soit en tant qu’humaine ou vampire.

3. Quel à été votre plus grand défaut ? Elaborez.
Mmh… disons simplement que je collectionne les défauts… je crois que mon caractère violent, haineux et orgueilleux m’ont orienté sur une voie de l’humanité que tous n’aurait pas pris, même si je ne la regrette pas en ces temps encore plus sombres. L’idée de ma supériorité en tout et sur tout m’a porté au plus haut, et m’a fait chuté de ce sommet…

4. Aviez-vous déjà posé des actes foncièrement bons ? Elaborez. Quels ont été vos sentiments face à ces actes ? Vous êtes-vous senti grandi ?
La question est difficile… et je n’aime pas ces considérations en terme de « Bon/Mauvais »… l’existence dépasse ces simples considérations morales. Donc je ne crois pas m’être vraiment démarqué sur ce point.

5. Aviez-vous déjà posé des actes foncièrement mauvais ? Elaborez. Quels ont été vos sentiments face à ces actes ? Comment ont réagit ceux de votre entourage et/ou ceux qui ont subit les conséquences de cet ou ces actes ?
De la même façon, il m’est difficile d’accorder un quelconque crédit à cette question. Inutile de tergiverser sur la moralité de mes paroles, décisions et actes… ils étaient tous transcendés soit par mes aspirations, soit par mes buts, soit finalement par ma nature non humaine qui m’impose un détachement toujours plus nécessaire d’avec ces considérations puériles.

6. Aviez-vous déjà vécu la mort d'un proche ? Si oui, élaborez. Quels ont été vos sentiments face à la mort d'un être cher. Quelles ont été les causes de sa mort ? En avez-vous voulu à quelqu'un ? A Dieu ? Vous en êtes-vous voulu à vous-même ? Auriez-vous pu éviter la mort de cette personne ? Si oui, comment vous sentez-vous face à ceci ?
J’ai vu ma mère nous quitter, lentement tuée par une maladie qui la laissait chaque jour plus lasse. J’ai assisté à la mort de nombreuses personnes depuis… ; Mais comme je crois que je l’ai compris depuis ma plus tendre jeunesse, il est inutile de se poser trop de question au sujet de la mort, de ses raisons, ou de son importance. Ce n’est qu’une petite chose… et le monde continuerait à tourner même si la Mort frappait chacun des êtres vivant de cette planète. Non décidément la Mort n’est pas quelque chose d’important.

7. Décrivez brièvement votre philosophie de vie.
Difficile, mais je vais essayer quand même…
L’existence est une expérience unique, complexe et éminemment personnelle. Par sa nature même elle valide la liberté de chaque individu de faire ce qu’il veut, comme il l’entend, dans la limite de ses possibilités. D’après moi, l’individu n’est alors limité que par son Savoir, son Courage et son Essence. Le Savoir s’acquiert, mais est de fait réservé aux meilleurs. Le Courage est intrinsèquement lié à l’existence de la personne et se trouve soumis à la somme de tous les schémas sociaux, psychologiques, et historiques qu’elle traverse durant celle-ci. L’Essence concerne justement le positionnement de l’individu et de sa nature unique, au sein de ces ensembles plus grands, socio-historiques, ou même dans une moindre mesure psychologiques. Pour faire plus simple, j’admet généralement que chacun suit sa voie, qu’il ne doit s’en justifier que si tel est son choix, et que lui seul est à même de juger de l’excellence de ses choix et actes, en existant tout simplement.


8. Comment vous voyiez-vous vous-même?
Pendant longtemps je me suis vu comme une prophète qui n’annoncerait à l’Humanité son message que quand elle aurait tout apprit d’elle. Mes idées étaient trop nombreuses pour mon esprit, et mon désir brûlant d’en savoir toujours plus m’avait forgé une personnalité complexe avec laquelle je jouais dans mes relations avec les autres. Maintenant, je suis juste une existence parmi tant d’autres, qui vogue sur un océan… et je ne me vois d’aucune façon particulière. D’ailleurs cela n’a plus vraiment d’importance.

9. Comment voudriez-vous que les autres vous voient?
Humaine, je ne pouvais considérer qu’on ne me voit pas comme exceptionnelle. D’ailleurs l’idée paraissait si saugrenue qu’elle ne m’a jamais vraiment traversé l’esprit. Ma supériorité était acquise par essence ! Maintenant, je dois dire que cette question et les considérations qu’elle entraîne me paraisse bien stupide, vu ce que j’ai expliqué plus haut.
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MessageSujet: Re: Quand Eva réflechit sur elle-même.   Quand Eva réflechit sur elle-même. Icon_minitimeDim 14 Jan - 16:17

La Vie du Vampire

À la suite de la Libération, le Vampire est libre d'agir selon sa volonté et en respectant les Traditions. Il prendra de bonnes et de mauvaises habitudes, il forgera des contacts avec d'autres membres de la Famille, etc.

Contacts avec la Famille
Depuis votre Libération, vous avez sûrement eu des contacts avec les membres de la Famille. Les questions qui suivront traitent de ces contacts.

1. Vous êtes-vous fait des amis à l'intérieur de la Famille ? Elaborez.
2. Vous êtes-vous fait des ennemis à l'intérieur de la Famille ? Elaborez.
Bah, je ne fais pas trop attention à ça… et pour tout dire je ne sais vraiment pas si d’autres vampires me considèrent de l’une ou l’autre des façon… Vous ne trouvez pas ça réducteurs de toute façon, pour des Vampires s’entend ?

3. Avez-vous un parti pris pour un groupe ou une faction quelconque à l'intérieur de la Famille ? Elaborez.
Depuis ma création, je suis résolument tournée vers la suprématie de la Camarilla et de sa hiérarchie. Je crois que c’est surtout mon attrait pour l’Ordre et l’Autorité (oui, je sais… c’est particulièrement paradoxal) qui ont fait que j’ai toujours obéis aux ordres Princiers. Pour moi, tant qu’un Prince dispose de la Puissance pour réaliser ses ambitions et pour assurer la pérennité de son règne alors il mérite d’être soutenu. Autrement… bah… c’est qu’il n’était pas vraiment Prince.

4. Avez-vous revu le Prince depuis votre Libération ? Elaborez.
Le Prince de Stuttgart ? Vous rigolez ? Vous croyez que la chute du Reich n’a eu des effets que sur les humains ?

5. Avez-vous revu votre Père depuis votre Libération ? Elaborez.
Oui. A plusieurs reprises, mais je ne pense plus être suffisamment en symbiose avec lui pour que cela se reproduise dans le futur. Il est vraiment vu comme un sale paria par les Bien-pensants de la Camarilla depuis quelques années, et son nom m’a plus desservi qu’autres choses. La plupart des Princes, surtout ceux du Nouveau Monde ont cherché à se détacher de toutes relations avec les périodes noires du milieu du XXe entre autre. Bien que je partage une grande majorité de ses idées, je trouve que le raisonnement de mon Sire s’arrête trop vite à des considérations matérielles issues de son expérience nazie. Nous sommes toujours en bon terme… quand il arrive à se souvenir de mon identité toutefois…

La Chasse
Depuis votre Etreinte, vous avez sûrement dû chasser pour vous nourrir. Vous avez besoin de sang pour vivre et il est impossible de ne jamais boire. Ces quelques questions se rapportent à vos Chasses.

1. Pour survivre, vous devez vous nourrir auprès de mortels. Avez-vous des Calices réguliers ? Si oui, qui sont-ils ? Comment vivent-ils cette expérience ? Que savent-ils de cette expérience ? Savent-ils que vous êtes un Vampire ?
Rien à foutre… Mais alors à un niveau que vous n’imaginez même pas !

2. Quelles sont vos techniques de chasse habituelles ? Comment vous-y prenez-vous pour vous nourrir ? Fréquentez-vous des endroits spécifiques afin de vous nourrir ? Que faites-vous de vos Calices une fois nourrit ?
La technique porterait le nom de « Au feeling » que ce ne serait pas surprenant. Et puis pour la survie des calices… eh bien ! Si le Prince dit qu’il ne faut pas les tuer et que c’est un vrai Prince… je fais un effort… C’est pas la mer à boire (pardon… ).

3. Avez-vous déjà tué un de vos Calices ? Si oui, avez-vous des remords ? Est-ce une pratique habituelle ? Comment vous sentez-vous face à cet acte plus ou moins délibéré de meurtre ?
Oh ! On va pas revenir sur mes considérations sur la Mort, non ? Pas besoin de se prendre la tête avec ces conneries… c’est bien une réflexion d’humain, tiens… Parfois forcément y en a qui crève… Dommage collatéral ou mortalité endémique… vous pouvez donner le nom que vous voulez.

Contact avec les Mortels
Vous devez sans aucun doute avoir des contacts avec les mortels un jour ou l'autre. La société des mortels est trop importante et trop grande pour que les Vampires vivent complètement à l'écart des mortels. Voici quelques questions se rapportant à vos relations avec la société des mortels.

1. Où habitez-vous ? Où dormez-vous durant le jour ?
Dans la crypte de St Patrick Church sur Down Wacker Drive, Chicago, Illinois, USA… pour le moment.

2. Vous avez sûrement besoins d'un minimum de ressources financières afin de survivre. Comment vous y prenez-vous pour trouver cet argent ?
Y a un débile qui m’envoie des paquets de 2000$ à rythme régulier…. Non je déconne… j’ai pas vraiment besoin de fric pour vivre… au pire je me sers sur mes calices.

3. Avez-vous, depuis votre Etreinte, des contacts réguliers avec un ou plusieurs mortels? Si oui, élaborez. Que recherchez-vous en de tels contacts ? Qu'est-ce que les mortels vous apportent ?
Je ne cherche pas les contacts avec les mortels… et même eux m’évitent le plus souvent possible, comme ça tout le monde est content.

4. Avez-vous des alliés chez les mortels ? Si oui, ont-ils de l'influence sur le pouvoir politique ou autre ? Décrivez ces alliés. Comment ces alliés vous perçoivent-ils ? Connaissent-ils la vérité sur votre nature de Vampire ? Que savent-ils de vous ?
Nope… ça risque pas.

5. Avez-vous des Goules, des fidèles, des serviteurs ? Si oui, décrivez-les. Comment vous perçoivent-ils ? Savent-ils la vérité sur votre nature de Vampire ? Savent-ils vraiment ce qui leur arrive ? Quels sont leurs sentiments à votre égard ?
Ben il y a bien ces trois Dogues Allemand là, depuis quelques temps… mais je sais pas trop si je peux vraiment les considérer comme mes serviteurs à vrai dire… oh et puis ça ne fait pas vraiment parti de mes préoccupations.
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Grenat

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MessageSujet: Re: Quand Eva réflechit sur elle-même.   Quand Eva réflechit sur elle-même. Icon_minitimeDim 14 Jan - 16:17

Existence de Vampire
Voici la répétition quasi formelle de questions posées précédemment. Comme la transformation de l'être humain en Vampire est un traumatisme profond autant physiquement que psychologiquement, vos croyances qui étaient dures comme la pierre pendant votre vie mortelle peuvent, du jour au lendemain, devenir futiles. Voici donc quelques questions concernant les changements de mentalité qu'a à vivre un Vampire.

1. Avez-vous gardé votre véritable nom ? Utilisez-vous un pseudonyme, un surnom ? Si oui, quel est-il ? Que signifie-t-il ? D'où vient-il ?
Je m’appelle Eva, ça c’est sûr… ensuite j’ai remarqué que les gens avait un peu de mal avec le Dimitrovna Holsteïn-Romanov, donc j’ai opté pour Ravenswald… c’est plus un jeu de mots qu’autre chose… une sorte de composition entre Ravensbrück et Buchenwald (Nota : deux camps de concentration, le premier étant consacré aux femmes et aux enfants, et le second plus célèbre pour ses prisonniers politiques.)… Arrivée à Chicago, les Malkavians m’ont appelé Margaret… j’ai pas mal joué sur ce nom et son biais : Garnet (Grenat)… surtout sur Internet.

2. Comment vous sentez-vous face à l'Immortalité ? Elaborez.
Je crois que notre immortalité et somme toute très relative… mais l’intégralité de mon existence et tourné vers le paradoxe de notre non-vie… et sur ses sens.

3. Qu'est-ce qui vous rend joyeux depuis l'Etreinte ?
Beaucoup de chose ! Surtout la stupidité des autres…. Ou alors des trucs drôles que je lis… Genre : « Ilse Koch est célèbre pour sa cruauté vis-à-vis des prisonniers logés dans les camps de concentration allemand. Elle utilisa la peau des morts (surtout celle avec des tatouages) pour faire des abat-jours et autres. Surnommée « la chienne de Buchenwald » (Die Hexe von Buchenwald). » BWAHAHAHAHAHAHAHAHA ! Hilarant, non ?

4. Qu'est-ce qui vous rend triste depuis l'Etreinte ?
Pas grand chose ! Ah peut-être si : ne pas pouvoir regarder le Soleil, ou jouer avec le Feu.

5. Qu'est-ce qui vous redonne confiance en vous depuis l'Etreinte ?
La satisfaction de ne pas être soumis à la même sphère d’existence que les sacs de viandes…

6. Comment vous voyez-vous vous-même depuis l'Etreinte ?
Un peu plus pâle…

7. Comment voudriez-vous que les mortels vous voient ?
Rien à foutre… s’il pouvez m’oublier ça me ferait des vacances.

8. Comment voudriez-vous que les membres de la Famille vous voient ?
Et Bis Repetita.

9. Croyez-vous aux Vampires maintenant que vous en êtes un ? (certains refusent simplement de le croire!) Elaborez.
Faut vraiment répondre à des questions aussi stupides ? On s’en fout… non mais vraiment, je suis sérieuse là… Qui est-ce que ça préoccupe ?

10. Décrivez une nuit typique dans votre vie de Vampire.
Dodo, resto, boulot ! AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA… comprenez ça comme vous voulez !

11. Parmi ce que votre nature de Vampire vous empêche de faire, qu'est-ce qui vous manque le plus?
Je dirais baiser un bon coup, pour finir sur une note de vulgarité, mais en fait, bon… ce serait plus regarder le Soleil et jouer avec le Feu…
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